L'Abu Dhabi Group a visiblement inspiré de richissimes mécènes en s'achetant Manchester City en 2008. Le Cheikh Abdullah ben Nasser Al-Thani, membre de la famille princière du Qatar, s'apprête ainsi à prendre les rênes du club de Liga de Malaga.
La crise financière secoue la planète depuis plus d’un an maintenant. Un petit coin du monde résiste pourtant à ces difficultés : les pays du Golfe. Grâce aux pétrodollars, leur économie reste florissante. Pris d’une soudaine passion pour le football, Qataris et Émiratis décident donc d’investir sur le marché du ballon rond. On pense bien évidemment à l’Abu Dhabi Group qui, à l’été 2008, s’est porté acquéreur de Manchester City. À la clé, énormément d’argent investi sur le mercato, mais aussi une bonne dose d’ambition supplémentaire pour des Citizens qui peinaient à sortir du ventre mou de Premier League depuis plusieurs saisons.
Si les résultats concrets (titres ou qualifications en Ligue des Champions) se font toujours attendre, force est de constater que les nouveaux propriétaires ont donné un sacré coup de fouet au club. Inspiré par cette réussite encore relative, le Cheikh Abdullah ben Nasser Al-Thani, membre de la famille princière du Qatar et homme d’affaires réputé, est sur le point de reprendre Malaga. Tous les détails sont ficelés. Il ne manque plus que la dernière signature et la conférence de presse de présentation, comme l’avance le quotidien local Diario Sur. L’intéressé est d’ailleurs arrivé en Andalousie hier soir. Il rencontrera tous les employés du club pour se familiariser avec sa nouvelle acquisition.
Modestes dix-septième de Liga cette saison, les pensionnaires de La Rosaleda voient cette arrivée comme une énorme bouffée d’oxygène. Sans le sou, la formation ibérique avait un besoin urgent de liquidités pour rester compétitive à l’avenir. Mieux, grâce à l’arrivée de ce généreux mécène, les partenaires de Selim Benachour retrouvent espoir et ambition. Certes, ils ne lutteront pas pour les places qualificatives en Ligue des Champions. Mais avec quelques renforts bien sentis, ils pourraient bien jouer les empêcheurs de tourner en rond en Espagne, à l’image de ce qu’ils avaient réussi en 2008/09 (8es à 7 points seulement de l’Europa League).